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PHYTOS L'UIPP, « apporteur de solutions »

« Dans le monde industriel, on ne fait pas de miracles ! L'innovation demande du temps et des moyens », a déclaré Nicolas Kerfant, président de l'UIPP.L.PETIT

Dans un contexte difficile pour les produits phytosanitaires, l'UIPP revendique sa capacité à apporter des solutions mais déplore des contraintes à l'innovation.

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«Nous revendiquons ce statut d'apporteur de solutions », a clamé Eugénia Pommaret, directrice générale de l'UIPP, lors du bilan annuel le 4 décembre. Les adhérents de l'UIPP ont totalisé en 2017 un CA de 2,011 Mds€. 10 % sont investis en R&D, dont 1 % pour le biocontrôle. « On investit deux fois plus en biocontrôle qu'en conventionnel, alors qu'il ne pèse que 5 % du marché, explique Nicolas Kerfant, président de l'UIPP. Mais si la France veut être le pionnier du biocontrôle, il faut mettre en face des conditions attractives pour les entreprises. » Pour Eugénia Pommaret, « il y a les mythes et la réalité, ce ne sont pas les échéances et les taxes qui vont accélérer les choses, c'est un mythe, le pas de temps nécessaire à l'innovation, c'est ça, la réalité. »

Jouer sur la combinaison

Elle rappelle que dix à quinze années sont nécessaires pour mettre en marché un produit de biocontrôle. Autre problématique, pour les herbicides, qui représentent 45,9 % du CA du marché de la protection des plantes de l'UIPP en France, « il n'y a pas une seule solution de biocontrôle qui existe ». « Nous devons continuer à investir sur la palette complète de solutions disponibles », conclut-elle, car pour l'UIPP, « ce qui est important, c'est la combinaison de solutions ».

Lucie Petit

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